Sur ce blog nous allons parler surtout des 20 communes du Syndicat de Pays de Marais Poitevin, telles qu' Amuré, Arçais, Bessines, Coulon, Epannes, Frontenay Rohan Rohan, La Rochénard, Le Bourdet, Magné, Mauzé sur le Mignon, Priaires, St Georges de Rex, St Hilaire la Palud, Saint Symphorien, Sansais, Thorigny sur le Mignon, Usseau, Vallans, (Le Vanneau et Prin-Deyrançon étant sur leurs blogs respectifs) ………et du canton de Beauvoir sur Niort.

Ce sera un peu mélangé, mais bon !











jeudi 19 avril 2012

Le canton de Beauvoir sur Niort décrit vers 1968-1970 sur un bulletin municipal


« Le canton de BEAUVOIR ne compte plus que 13 communes depuis le décret du 27 août 1888 qui a supprimé la commune du GRAND PRISSE au profit de LA FOYE MONJAULT, BELLEVILLE et LE PETIT PRISSE devenu PRISSE sans qualificatif. Ces 13 communes contiennent ensemble 14.549 ha. Leur population totale était de 6.114 habitants. en 1838, 6.087 en 1880, 5.294 en 1886 (4.005 en 1962, 4.042 en 1968).

BEAUVOIR situé à 16 kms au Sud de NIORT sur la route nationale 138 de BORDEAUX à ROUEN est desservi par une station de la grande ligne de chemins de fer de PARIS à BORDEAUX par NIORT et SAINTES, administrés par l'Etat. -

La commodité de cette gare a fait de BEAUVOIR le rendez-vous des veneurs Poitevins, Vendéens et Saintongeais, etc.... qui pendant six mois de l'année viennent chasser le chevreuil dans la forêt domaniale de CHIZE 4.120 ha qui s'étend sur les communes de MARIGNY, BEAUVOIR, LA CHARRIERE, BELLEVILLE, BOISSEROLLES canton de BEAUVOIR, CHIZE, LE VERT. VILLIERS-en-BOIS, LES FOSSES canton de BRIOUX dans les Deux-Sèvres et sur celle de SAINT SEVERIN sur BOUTONNE dans la Charente-Maritime).

(Paysages et monuments du Poitou vers 1900)

« Nous possédons à SAINT-ETIENNE la CIGOGNE deux magnifiques ormeaux appelés SULLY, l'un à la ferme de LA BINIERE et l'autre sur le bord de la route nationale, à côté du chemin conduisant à LA CIGOGNE.

C'était à l'ombre de son feuillage que se donnaient, autrefois rendez-vous, les acheteurs et les vendeurs de bestiaux, au retour des marchés de SURGERES, SAINT-JEAN-D' ANGELY, NIORT etc.. Le bétail était conduit à cet endroit et alors s'effectuaient le paiement et la livraison.

Que de discussions véhémentes cet arbre vénérable a entendues, et que d'argent il a vu, impassible, passer d'une escarcelle à l'autre !

Quelques uns de ces arbres séculaires, qui ont échappé à la hache des bûcherons, portent encore le nom de SULLY ou ROSNY, hommage du cultivateur au Ministre qui mettait l'agriculture au premier rang des arts utiles à l'humanité »
 (Notes historiques sur le canton de BEAUVOIR, Henri DEMELLIER, curé de St ETIENNE la CIGOGNE).

« LA FOYE MONJAULT est un ancien terroir au vin renommé qu'appréciait particulièrement le roi François 1er et on sait que ce monarque aimait surtout les produits de qualité.

En 1875, à part quelques bosquets et quelques jardins, il. n'y avait guère que des Vignes, les parcelles les plus importantes ayant de petites maisonnettes (ou cantines) ou les vignerons· pouvaient prendre leur repas à 1’ombre ou à l’abri du vent.

Comme on n'avait guère de montre, chacune de ces maisonnettes avait un cadran solaire.
Le travail était dur, mais on vivait bien. La prospérité régnait et les vignerons Saintongeais avaient la réputation de bon vivants.

Ceux qui ont pu voir les foires de Mai ou d'Octobre à NIORT avant 1900, se rappellent avec émotion, les jolies paysannes se promenant à ces foires, dans, l'allée du milieu de la place de la Brèche et sur sa terrasse, portant avec grâce les coiffes de notre pays, ou la Saintongeaise était une des plus admirées.

Puis en 1878 le phylloxéra fit son apparition. Les récoltes diminuent, la vigne disparait, la misère s'installe. La terre ne vaut plus que 100 F l'hectare vers 1887.

Il faut modifier le système de culture. On arrache les vignes, on crée des prairies artificielles. Les luzernières réussissent très bien. On élève des vaches. On produit du lait et on fait du beurre. Les caves sont transformées en écuries.

C’est ensuite la terrible sécheresse de 1893 et la période de la plus grande désertion de la campagne dans la région.

Mais grâce au courage des paysans, la situation s'améliore. La laiterie coopérative de BEAUVOIR est créée en 1889.

Monsieur Maxime ARNAUD termine ses « souvenirs d'un vieux paysan de la chandelle de résine à l'ampoule électrique » en s'adressant aux jeunes: « L'Avenir est à vous, écrit-il; comme nous vous aurez de dures épreuves à surmonter, vous aurez de grandes choses à réaliser. Il faut savoir s'entendre et se comprendre, tâchez de le faire dans la paix et la fraternité ».

(Louis TARDY de l'Académie Agricole).

Regroupement de communes, dépopulation du canton rural puis stabilisation voire expansion grâce à l'urbanisation de NIORT, commodité des transports S.N.C.F. qui créent des courants socio-économiques - intérêt de la forêt - prospérité ou récession influencée par les calamités, les choix du Pouvoir (SULLY) et le courage des ruraux - voici notre passé.

L'Avenir sera dans ce canton ce que nous le ferons tous ensemble et je remercie vivement toutes les personnes qui nous ont permis de réaliser cette première revue du canton de BEAUVOIR et, en particulier, Monsieur André GEOFFROY, Directeur du service d'Archives des Deux-Sèvres qui a bien voulu faciliter mes recherches, les Maires, animateurs de nos 13 communes, et les annonceurs auxquels je souhaite prospérité.

Notre passé fut surtout rural. Notre Avenir s'inscrit dans différentes directions.

-          Canton agricole qui cherche vaillamment sa voie

-          Canton industriel, artisanal et commerçant avec ses moyens qui doivent être améliorés.

-          Canton dortoir de NIORT, partie intégrante du district rural et urbain de NIORT, que j'appelle de tous mes vœux.

-          Canton à vocation touristique grâce à la forêt, nos églises romanes, notre terrain de camping dans le vaste cadre du « parc naturel régional» dont le principe a été maintenant voté par le Conseil Général des Deux-Sèvres.

Tout ceci n'est possible bien sûr que si ce canton garde son unité administrative et s'il est doté d'un service public suffisant non seulement pour ne pas freiner son épanouissement déjà trop lent, mais pour jouer le rôle d'entraînement qui lui est normalement dévolu.

André NICOLAS,









Le Canton de Beauvoir-sur-Niort

            Au point de vue implantation géographique, le canton est situé à la frontière de deux grandes région' françaises: Les MARGES ARMORICAINES de la France de l'Ouest, d'une part; l’AQUITAINE Océanique de la France du Sud-ouest, d'autre part. Son territoire est du reste situé des deux côtés de cette frontière purement théorique. L’institut National de la Statistique a classé dans la première partie les communes de GRANZAY, GRIPT et MARIGNY, alors que la totalité du canton, hormis ces trois communes, appartient à la seconde.
            Les trois communes précitées appartiennent donc à la sous région « Plaine de Niort », partie intégrante de la zone dite « Plaines du Poitou ». Leur territoire est situé sur un plateau calcaire; qui, toutefois, n'est pas de relief uniforme. Sur ce socle calcaire, les couches supérieures décalcifiées ont donné une terre de « groie », sol argileux, assez meuble avec beaucoup de fragments calcaires: bon sol arable. Ces « plaines », où règnent des horizons découverts, se situent à la limite du Marais Poitevin.
            Le territoire recouvert par les dix autres communes se rattache à la zone naturelle des Charentes et il est, classé dans la sous-région dite « Aunis et Saintonge jurassiques ». En contact direct avec le Poitou, on le considère comme une bande étroite de calcaire séquanien pierreux, très sec, où les bois trouvent leur terre de prédilection.
            La COURANCE, dite aussi « La Mère », coupe le Nord du canton d'Est en Ouest. Longue de 22 kilomètres, elle draine un bassin de 162 kilomètres carrés. Elle arrose GRIPT et GRANZAY.
Le MIGNON, à l'extrémité Sud du canton, prend sa source entre DEUIL et ST ETIENNE-LA-CIGOGNE. Il a un cours de 40 kilomètres et arrose un bassin de 584 kilomètres carrés.
Dans sa partie haute, ce n'est qu'un ru de l'oolithe et, en bas, au cours d'une coulée dans le Marais du Poitou et de Saintonge, une sorte de canal auquel il faudrait peu de chose pour qu'il soit parfaitement navigable. Il reçoit la COURANCE sur sa rive droite, au cours de ses périples dans le marais.
Une portion importante de la Forêt de CHIZE, dans la zone ou le sol convient très bien aux arbres, s'étend sur les communes de BEAUVOIR, MARIGNY, LA CHARRIERE, BELLEVILLE et BOISSEROLLES.
La vigne, autrefois ressource principale du canton, a pratiquement disparu de nos jours. Nos cultivateurs se sont reconvertis d'eux-mêmes et la polyculture s'est généralisée. On obtient d'excellents résultats dans la production du lait.
La principale industrie, est une usine de chaussures, située au chef-lieu ce canton et qui occupe environ 70 employés. Mentionnons également une usine de meubles assez importante.
L'avenir du canton réside dans l'exploitation de ses richesses agricoles, mais aussi dans l'extension continue de la zone urbaine de l'agglomération de NIORT, qu'il jouxte directement. Le passage Important sur la Nationale 138 et la proximité immédiate de la Forêt de CHIZE peuvent lui valoir, également, un avenir touristique dans la mesure où il y aura possibilité d'équipement hôtelier.





Renseignements administratifs

BEAUVOIR-sur-NIORT

Maire : Dr. Jean RICHARD.
Adjoints: René LELONG de LONGPRE et Henri GENTY.
Conseillers municipaux: R, AIME, D. BONNIN, P. COUSIN, C. GOUDEAU, R. LESOILE, P. MANEYROL, R. MASSICARD, J.P. MOVELLAN, A. NICOLAS, M. RE.

Mairie:
Téléphone: 78.
Heures d'ouverture: tous les jours de 14 h. à 17 h. sauf samedi
Secrétaire: Mlle Simone COUSIN.

Nom des habitants: BELVOISINS.
Population: 661 habitants.
Nombre d'électeurs: 423.
Superficie': 420 ha.

SERVICES PUBLICS  LOCAUX:

P.T.T.: M. Jean DUPUIS, Receveur.
Gendarmerie: M. André BISSERIER. Chef Pompiers: M. Octave BONNIN, Lieutenant.
Contributions: Mme Andrée MATHE, Receveur Municipal.
S.N.C.F.: M. GACHIGNARD.
Ecoles: M. André CHAIGNE, Directeur; Mme Liliane CHAIGNE, M. Joseph TALON, Mme BERNARD.
Syndicats, Coopératives: Coopérative Agricole « LA NIORTAISE »  M. HAIROUD.

Foire: Foire de Noël, dernier samedi avant Noël.

Fête locale : 3e dimanche de Juillet.

BELLEVILLE

Maire: Jacques BUREAU.
Adjoint: M. Bernard MENARD.
Conseillers municipaux: Gaston ALLEAU, Robert COIGNOUX, André GUERIN, Jean GUIMBRETIERE, André HERBRETEAU (père), André HERBRETEAU (fils), Guy MENARD, Albert METAYER, Paul THOMAS.

Mairie:
Heures d'ouverture: Mardi et vendredi de 14 h. à 16 h.
Secrétaire: Mme Paulette MENARD.

Population: 117 habitants.
N01lÙJre d'électeurs: 70.
Superficie: 1,126 ha.

SERVICES PUBLICS LOCAUX:

Ecoles: Mme Odette OCTEAU.

BOISSEROLLES

Maire: Mme Clémence ENAUD,
Adjoint: René SARRAZIN.
Conseillers municipaux: André COUTANT, Jacques ENAUD, Charles MANDIN, Bernard MORISSET', Raoul ROUSSEAU Roger SARRAZIN.

Population: 84 habitants
Nombre d'électeurs : 54
Superficie: 829 ha.

Mairie:
Heures d'ouverture: Mercredi et samedi de 14 h. à 16 h.
Secrétaire: Mme Christiane VOISIN.

SERVICES PUBLICS WCAUX:
Ecoles: Mlle Claude HEULET,

LA CHARRIERE

Maire: M. André AUTIN
Adjoint: M. Marcel PATARIN
Conseillers municipaux : MM, Jacques BURGAUD., Maxime CERCIER, Michel COUTURIER, Yves GUIRAUD, Henri MARTEAU, Robert PIREL, André POUILLOUX, André ROBIER, Rémy TRAVERS.

Mairie :
Téléphone: 73 à Beauvoir.
Secrétaire : Madame Raymonde GARCIA.

Population: 425 habitants
Superficie: 2002 ha.

Services publics locaux:

Gendarmerie: à Beauvoir.
Ecoles : M. Fernand MAURY.
Société : La Fraternelle (boules M. BONNIN André).

Fête locale : Dimanche de Pentecôte.

LE CORMENIER

Maire: M. Joseph FERRAND.
Adjoint : M. Gaston ROCHER.
Conseillers municipaux: MM. Fernand DORSON, Claude DROUET, Georges GENESTIE, Roger GIRAUD, Fernand MALVAUD, Pierre RENELLIER, Louis ROCHER, Roger SERPAULT.

Mairie:
Téléphone : 34 à Beauvoir.
Heures d'ouverture: de 17 h, 30 à 18 h. 30 les mardi et vendredi.
Secrétaire M. Michel SIRE

Population: 274 habitants
Nombre électeurs : 190
Superficie: 814 ha.

Services publics locaux:

Gendarmerie : BEAUVOIR
Ecoles : M. Michel SIRE

LA FOYE-MONJAULT

Maire: M. Jacques SAUVAGET
Adjoints: M. Hubert BARBAUD - Pierre HERVE.
Conseillers municipaux: MM. Michel BONNAUD, Michel CANTEAU, Norbert CHATAIN, Antoine COUTURAUD, Gilbert FERROUX, André MOREAU, Melle Line RACAUD, Camille RIMBEAU, Albert ROUBY, Jacques ROUBY.

Mairie:
Téléphone : 5
Heures d'ouverture: 14 h. à 17 h. sauf jeudi.
Secrétaire : Mademoiselle Suzanne GUERAIN.

Population. : 748 habitants

Nombre d’électeurs : 442
Superficie : 1858 ha.

Services publics locaux :

Gendarmerie: à Beauvoir.
Pompiers : à Beauvoir.
Contributions : à Beauvoir.
Ecoles: M. Norbert VOISIN (école du bourg garçons) Mademoiselle GATAIL (Directrice filles) Madame Joëlle BELLICAUD (école de LIMOUILLAS).

Marché : le Vendredi.
Fête locale : Le 25 Octobre.

GRANZAY

Maire: M. James POMMIER
Adjoint : M. Edmond BLET.
Conseillers municipaux: MM. André BUREAU, Guy GEOFFRIAUD; Jean-Pierre GRIFFON, Paul GUERRY, Pierre GUIGNARD, Gabriel JARRIAULT, Kléber, MASSE, Noël PETRAULT.

Mairie:
Heures d'ouverture : de 9 h. à 12 h. le jeudi, et de 15 h. à 18 h. le samedi.
Secrétaire : M. Paul GUERIN

Population: 256 habitants
Nombre d'électeurs: 158
Superficie : 1283 ha.

Services publics locaux :
Gendarmerie: à Beauvoir.
Pompiers: à Beauvoir.
Contributions: à Beauvoir.
Ecoles : M. et Mme VINET.
Société d'éducation Populaire (Raymond ROUET).

GRIPT

Maire: M. Marcel BAUDRY.
Adjoint : Roger ECARLAT.
Conseillers municipaux: MM. Gabriel BOUHYER, Marcel GENTY, Robert GUERINEAU, Octave PLISSON, Gabriel PORCHET, Ja mes RIPAULT, René RISTOR, Yves SARRAZIN.

Mairie:
Heures d'ouverture : 16 h. 30 à 18 h. les mardi et vendredi.
Secrétaire: LAPASSOUZ.

Population: 194 habitants
Nombre d'électeurs: 130
Superficie : 867 ha.

Services publics locaux :
Gendarmerie: Beauvoir.
Pompiers : Beauvoir.
Contributions : Beauvoir
Ecoles: M. LAPASSOUZ

MARIGNY

Maire: M. Raymond GEOFFROY
Ad joints: M. Raoul GIRAUD - M. Georges RABAULT.
Conseillers municipaux: MM. Georges ARNAULT, Joseph BARANGER, Pierre CHAUVIN, Gabriel FORTIN, Albert LALU, Gabriel MACOVIN, Jean François NAUD, René PAPET, Rémi RABAULT, Léon RICHARD.

Mairie:
Téléphone : 13
Heures d’ouverture : de 14 h. à 18 h, le mardi et vendredi, 9 h. à 12 h. le mercredi, et de 18 h. à 19 h. le lundi.
Secrétaire : M. Pierre CHAIGNON.

Population: 671 habitants
Nombre d'électeurs: 420
Superficie: 3105 ha.

Services publics locaux :
Gendarmerie: Beauvoir.
Pompiers: Beauvoir.
Contributions : Beauvoir
Ecoles: M. Pierre FAUCHER (directeur).
Société : Olympique de MARIGNY (Jean GARNAUD) - l'Espérance d'Education Populaire (Gabriel MACOVIN) Sté de Chasse (Jean GARNAUD).

PRISSE

Maire: M. Georges MARQUIS
Adjoint: Madame Gabrielle MOUNIER
Conseillers municipaux: MM. Roger CHARRIEAU, Armand OHARRIER Armand COUMAILLAU, Emmanuel DE-LAROCHEBROCHARD, Raymond GAUTHIER, Marc HIMBOURG, Claude MARQUIS, Louis PAILLAT, Georges SUBLORIER.

Mairie:
Secrétaire : Madame Rachel BONNIN
Population: 204 habitants
Nombre d'électeurs: 162
Superficie: 1199 ha.

Services publics locaux :

Gendarmerie : Beauvoir.
Pompiers : Beauvoir.
Contributions : Beauvoir
Ecoles M. GAILLARD.
Sociétés Union Sportive de Prissé-Ia-Charrière (Claude CHARNEAU),  la Fraternelle (Sté. de boules André BONNIN).

LA REVETISON

Maire: M. Gaston METAYER.
Adjoint : M. Félicien REPAIN
Conseillers municipaux: MM. Marcel BERSEGEAY, Bernard EOUSSEAU, Félix BOUSSEAU, Henri DE BORDE, Marcel DE BORDE, Georges FORT-LA-CROIX, Michel MATHE, Raymond PETIT.

Mairie:
Heures d'ouverture: de 15 h. à 17 h. les mardi, mercredi et Vendredi.
Secrétaire : Madame Renée AUGER.

Population: 208 habitants
Nombre d'électeurs : 134
Superficie: 727 ha.

Services publics locaux :

Gendarmerie: Beauvoir.
Pompiers : Beauvoir.
Contributions : Beauvoir
Ecole: Intercommunale avec le CORMENIER.

St -ETIENNE-LA-CIGOGNE

Maire: M. André ROSSIGNOL
Adjoint: M. Maurice IZAMBARD.
Conseillers municipaux: Marcel AYME, Jean BOUHIER, Roger ENAUD, André GIBAULT, Elie LEANDRE, Gabriel MAROLLEAU, Kléber MONMOUSSEAU, Serge PREVOTEAU, Jean SABOURIN.

Mairie:
Heures d'ouverture : 14 h. à 16 h. les mardi et vendredi.
Secrétaire : Madame Antoinette BARRET,

Population: 121 habitants
Nombre .d'électeurs : 92
Superficie: 469 ha.

Services publics locaux:
Gendarmerie: Beauvoir.
Pompiers: Beauvoir.
Contributions : Beauvoir
Ecoles : En instance de nomination.

THORIGNY

Maire: M. Maurice MOREAU.
Adjoint: M. Maurice BRAUD.
Conseillers municipaux: MM. Kléber ANDRE, Anselme GIBAULT, Jean MARIE, Madame Marie MOREAU, Albert RAGOT, Paul SORIGNY.

Mairie :
Heures d'ouverture : de 14 h. à 15 h. les mardi et vendredi.
Secrétaire Mademoiselle GUITARD.

Population: 60 habitants
Nombre d'électeurs: 42
Superficie : 515 ha.

Services publics locaux :
Gendarmerie : Beauvoir.
Pompiers : Beauvoir.
Contributions : Beauvoir

Le canton de Beauvoir

BEAUVOIR-sur-NIORT
BEAUVOIR est un chef lieu de canton à 18 km au sud de Niort sur la R.N 138 Rouen-Bordeaux.
BEAUVOIR s'appela successivement Villa de BELLOVISU en 1224 - BELVEER en 1228 - BEAUVAIS-sur-NIORT en 1716, BEAUVOIR depuis 1782.
BEAUVOIR dépendait sous l'ancien régime de l'élection de NIORT, de la Sénéchaussée de CIVRAY de la généralité de POITIERS et du parlement de PARIS.
La paroisse relevait de l'archiprêtré de MELLE et du Diocèse de POITIERS.
Les renseignements recueillis sur l'histoire de BEAUVOIR sont très vagues et incomplets.
BEAUVOIR fut incendié en 1104 malgré GUILLAUME, comte de POITOU qui en assurait la défense aidé de GEOFFROY et ses angevins.
BEAUVOIR qui appartenait au comte d'EU et de GUINES propriétaire de la forêt de Chizé fut à la suite de son exécution en 1350, annexé au domaine de la couronne, le Seigneur de BEAUVOIR fut donc depuis cette date jusqu'à la révolution le ROI DE FRANCE lui-même.
Le cahier de doléance de la paroisse réclamait (déjà) « une juste répartition des impôts » entre Noblesse Clergé et Tiers Etat et « de ne payer qu’'un seul impôt et qu'il soit perçu d'une manière aisée et sans frais ».
BEAUVOIR fut érigé en chef lieu de canton en 1790 et en doyenné dépendant de l'archiprêtré de Melle en 180'2.
A cette date le Préfet DUPIN décrivait BEAUVOIR comme un gros bourg à 18 km au Sud de NIORT qui possédait « un notaire, une brigade de gendarmerie, un relais pour la poste aux chevaux, sept grandes foires dans l'année célèbres pour les bœufs et très fréquentées par les Normands. Il y a une halle et sept moulins à vent ».
Si, depuis cette date, Beauvoir s'est embelli par la construction d'une église, d'une maison d'école, d'un bureau de poste, d'un hôtel de Ville, d'un marché couvert, d'une gendarmerie et d'un certain nombre de maisons particulières, il faut déplorer que parmi les sept moulins à vent un Seul subsiste, en ruines, et que la halle, rare dans le département et curieuse ait complètement disparu sous la pioche des démolisseurs.
Au point de vue historique les traces les plus, importantes de combats dans cette région remontent à la guerre de Cent ans. Les guerres de Vendée ne firent qu'effleurer la contrée et les grands conflits mondiaux récents, à part le sacrifice de nombre de ses enfants ne touchèrent point beaucoup Beauvoir et ses environs.
La population de BEAUVOIR est passée de 250 habitants en 1716 à 325 en 1744, 3001 vers 1802, 500 en 1920, 6601 en 1968.
Futur centre touristique avec la forêt de CHIZE toute proche où l'installateur d'un Centre d'Etudes Biologiques dépendant du C.N.R.S. attire chaque année des savants de toutes régions et de tous pays ou comme dortoir de NIORT, telles sont les deux possibilités offertes à BEAUVOIR pour son avenir dans lequel la ville croit fermement malgré les difficultés actuelles.
(Extrait d'une plaquette rédigée par M. Marcel BRILLAULT, ancien maire, d'après l'abbé DEMELLIER, Georges PICARD et Maurice POIGNAT, Charles, BERNARD, Emile TRAVER).

BELLEVILLE
La petite commune de BELLEVILLE est arrosée par le MIGNON. Son sol est calcaire et pierreux, surtout dans la partie qui avoisine la forêt de CHIZE.
L'adduction d'eau a été réalisée dans la presque totalité de la commune depuis cinq ans. Le remembrement vient d'être terminé.
L'origine du nom est assez controversée; certains voulant voir dans son premier nom connu: «Bella Villa », en 1183, la preuve d'une splendeur dont les vestiges auraient complètement disparu.
Le village des AYGUIS fit partie de la commune du Petit PRISSE jusqu'au 27 Août 1888, date à laquelle cette commune ayant été supprimée, il fut rattaché à BELLEVILLE.
L'église actuelle est un reste de l'ancienne qui, si l'on en croit les historiens fut assez malmenée durant les guerres de Religion. Elle est de la fin du XIIe siècle comme l'attestent les deux baies du chœur et la porte d'accès à la sacristie.

BOISSEROLLES
Autrefois, le siège de la commune était Saint-Martin d'Auge. Cette mutation n'a fait, en réalité, qu'officialiser la situation existant auparavant. Le village de BOISSEROLLES constituait, en effet, presque à lui seul, la commune de St Martin et la mairie y était érigée alors que Saint MARTIN, proprement dit ne comprenait que deux habitations mais, c'était là que se trouvaient autrefois, à proximité de la forêt, l'église, la cure et le prieuré.
Les grimoires font mention d'un pèlerinage très fréquenté existant autrefois à AUGE. Ce pèlerinage remontant à une très haute antiquité avait lieu à la fontaine d'AUGE, le jour de la Saint Martin:
La mairie, d'aspect coquet, a été récemment aménagée et il y a été réalisé un nouveau bureau pour le secrétariat.

LA CHARRI ERE
Le bourg situé sur la route nationale est imbriqué assez étroitement avec la commune de PRISSE. Heureusement les deux municipalités ont su tirer parti de cette situation et travaillant en commun ont procédé, ensemble à plusieurs réalisations.
Il a été procédé, ces dernières années, à la construction d'une salle des fêtes et d'une troisième classe aux écoles. La voirie a été améliorée et le remembrement est terminé. Un terrain de camping est pratiquement terminé. il ne reste plus qu'à y installer le sanitaire; les travaux nécessaires sont en cours.
L'église actuelle est de construction récente puisqu'elle fut inaugurée le 6 Novembre 1860. Elle constitue un ensemble harmonieux en forme de croix latine. De beaux vitraux ornent ses chapelles latérales.

LE CORMENIER
Avec la REVETISON et BEAUVOIR, on peut considérer que Le CORMENIER est inséré dans un ensemble formant une seule agglomération.
L'Eglise placée sous le vocable de Saint Eutrope est fort belle. De sa construction du XIIe siècle, elle n'a conservé qu’'une abside voûtée en cul-de-four. Il faut retenir également les sculptures élégantes du chevet qui présente d'intéressantes dispositions architecturales. Cette église fut détruite aux deux-tiers pendant les guerres de Religion et ce qui resta de la nef s'écroula en 1721. C'est en 1877 que le curé de l'époque: M. BRISSON entreprit la réfection de la nef qui fut entièrement reconstituée. Il réussit bien son œuvre car son église fut classée par la suite monument historique,

LA FOYE·MONJAUL T
Avec ses 748 habitants, c'est la commune la plus peuplée du  canton,
Son premier nom connu est « Faïa Monacalis » dont la traduction littérale donne La Fuie aux Moines,
Son sol, dans une plaine sèche et aride, a été amendé convenablement grâce aux efforts de ses cultivateurs depuis un siècle. S'il faut en croire des écrits du siècle dernier ses habitants présentèrent en 1789 un cahier de doléances où il était dit notamment, « Que la paroisse de la Foye Monjault est un sol très sec et naturellement stérile; qu'elle n'est arrosée en aucune partie de ruisseaux, de rivières quelconques; que même très souvent et, une partie de l'année, on y est privé d'eau pour boire; que ce manque d'eau ordinaire prive les colons de pouvoir élever et nourrir du bétail d'aucune espèce »,
Du temps de François 1er, le vin de La Foye Monjault avait une telle renommée qu'il était recherché pour la table de ce monarque. On disait encore au siècle dernier que « Le vin du village de LIMOUILLAS acquiert après un certain nombre d'années de séjour en bouteilles, le bouquet du bon vin de Bordeaux,
Les foires du Lundi de pentecôte et du 25 octobre jouissaient autrefois d'une grande renommée. La jeunesse s’y  rendait en foule pour y manger des huitres et boire du vin blanc du pays.
Signalons que la municipalité, soucieuse de ne pas voir se renouveler les disettes d'eau d'autrefois a construit récemment un château d'eau important destiné à pallier au manque de pression et à augmenter le volume d'eau disponible,

GRANZAY
Le fief seigneurial de GRANZAY eut pour premiers seigneurs les GOULARD qui devaient par la suite le céder (1670) au chevalier RIVAUHUET, commandant dans la marine royale dont les descendants prirent, en 1793, le chemin de l'exil. L'habitation seigneuriale et ses dépendances furent alors vendues comme biens nationaux.
La commune arrosée par la Courance est parsemée de prairies verdoyantes où paissent d'imposants troupeaux de vaches laitières.
Si l'on en croit certains documents d'archives l'ancienne église était située en dehors du bourg, près du cimetière actuel et fut presque totalement détruite lors des guerres de Religion. La nouvelle église, bénite le 26 Novembre 1771 ne présente pas beaucoup de caractère.

GRIPT
Le bourg est situé sur la Nationale 138, à 12 kilomètres seulement de NIORT,
Outre une population qui l'utilise comme dortoir, c'est une commune dont la base est restée cependant agricole.
La culture de la. vigne qui constituait autrefois le principal revenu a cédé le pas, là aussi, à la polyculture et à la production du lait. Dans l'esprit de renouveau qui doit présider à l'évolution agricole, signalons une expérience intéressante dont il est certes trop tôt pour tirer des conclusions définitives mais qui peut donner des résultats intéressants si l'on tient compte de l'engouement de plus en plus prononcé du Français pour les courses hippiques. Il s'agit d'un élevage de juments poulinières destinées à produire des trotteurs. On sait que dans ce domaine, les origines jouent un rôle primordial. C'est pourquoi, on a préféré à la loi du nombre celle de la qualité et les poulains qui naissent peuvent tous faire état d'une ascendance célèbre. Une piste d'entrainement d'une longueur de 1000 mètres permet aux futurs  performers de préparer leurs victoires à venir. Les résultats satisfaisants obtenus à ce jour font bien augurer de l'avenir.
Avant la Révolution, GRIPT présentait la particularité de posséder deux paroisses: Saint Aubin et Saint Nicolas. En 1709 Saint. Aubin fut supprimée. Cette église suivant une légende dont nous ne pouvons garantir l'authenticité présentait la particularité d'être construite sur l'extrême limite du diocèse de POITIERS, de sorte que l'autel se trouvait en Poitou et la porte principale en Saintonge ce qui confirmerait les conclusions de notre étude géographique relative à une ligne de démarcation, à l'intérieur du canton, entre deux parties importantes de la France.

MARIGNY
MARIGNY est séparée de la commune de Fors par la COURANCE qui n'est alors qu'un tout petit ruisseau à sa naissance.
Le premier nom connu semble être « Vicaria Marnicus » en 936. L'appellation actuelle de MARIGNY remonte à 1782.
Les premiers seigneurs de MARIGNY furent les GOULARD que nous avons déjà trouvés à GRANZAY et le dernier seigneur, en 1793, fut le marquis de CUSSOL. Le château de PERE, autrefois PAIRE, fut la propriété, en 1761 de Joachim de LAUZON. Le Grand MAUDUIT est également une ancienne gentilhommière qui appartenait au marquis de VILAINE.
De l'église romane il ne reste plus que le clocher et l'abside.
Cette partie fort remarquable a été classée monument historique.

PRISSE
En 1790 la paroisse de PRISSE fut divisée en deux communes: PRISSE le PETIT et PRISSE le GRAND. Cette dernière commune fut supprimée par décret du 27 Août 1888 au profit des communes de LA FOYE-MONJAULT, BELLEVILLE et PRISSE le PETIT. Cette dernière commune modifia son appellation et devint PRISSE, tout court.
L'ancienne église placée au milieu des champs et datant de l'époque médiévale fut vendue comme bien national en 1793 et fut transformée en 1907 en une vaste écurie. Lors du concordat, la paroisse fut supprimée et rattachée à La CHARRIERE.
Nous avons vu dans la rubrique de LA CHARRIERE que les deux communes avaient réalisé conjointement un terrain de camping. Ce terrain sera inauguré officiellement au début de 1970, La municipalité a acquis un terrain qui sera aménagé en terrain de sports et de jeux pour les enfants des écoles.
La commune a adhéré avec certaines communes du canton de  MAUZE et de la CHARENTE-MARITIME au Syndicat Intercommunal pour l'assainissement de la vallée du MIGNON.

LA REVETISON
C'est presque un faubourg de BEAUVOIR et, d'ici peu, il n'y aura plus de coupure entre les habitations des deux communes situées de part et d'autre de la Nationale.
Joseph HERISSE un des fondateurs du journal « La Sentinelle des Deux Sèvres » qui devint par la suite procureur du roi à CIVRAY a vu le jour, en 1795 à La REVETISON.
L'église fut entièrement détruite sous la révolution et la paroisse a été annexée, au moment du Concordat à celle de Le CORMENIER.

St-ETIENNE -LA-CIGOGNE
Arrosée par le MIGNON qui a le grand mérite de fertiliser la vallée dont le contraste avec l'aridité des coteaux calcaires est saisissant.
La municipalité, avec ses faibles ressources, a pu réaliser une amélioration du logement des instituteurs. Le réseau des chemins vicinaux et communaux a été rénové. Le remembrement terminé en 1968 semble avoir été réalisé à la satisfaction générale.
L'origine du nom composant un ensemble assez bizarre n'est pas clairement défini. Le nom de « . Cigogne » est certainement antérieur à celui de Saint Etienne car, dès l'an 1l00. il est fait mention de « La Cigum ou La Cigunia ». Certains ont cru faire un rapprochement avec des instruments particuliers au pays et fort répandus autrefois: poulies munies de leviers destinées à descendre les seaux dans les puits et dénommés « cigognes ». Ce n'est qu'en 1442 que les noms du Saint et de la Cigogne furent assemblés. En 1793, la Révo1utian là comme ailleurs supprima le nom de Saint et la commune devint « PLAISANCE )}. C'est en 1798 que le nom actuel de Saint-Étienne-la-Cigogne fut adapté.

THORIGNY
Comme Saint-Etienne, Thorigny, présente un aspect différent selon que l'on examine le sol de la vallée fertilisée elle aussi par le Mignon ou celui des coteaux calcaires.
Le premier seigneur de TESSON et THORIGNY fut Hugue de FOUSCHlER. Henri Charles de la PERRIERE qui s'était rendu acquéreur de la plupart des fermes du prieuré de La Foye lors de la mise en vente des biens ecclésiastiques ne tarda pas à devenir suspect sous la Convention Il rejoignit alors les rangs des émigrés. Ce devait: être le dernier seigneur de THORIGNY.
L'ancienne église construite vraisemblablement au XIe siècle devait être détruite en 1793. L'église actuelle dédiée à la Sainte Vierge fut bénite le 30 août 1829.